Aïkido et bien-être

1. C’est Zen
L’aïkido est un art martial complet, fondé sur le principe de non-violence. Créé en 1929 au Japon par maître Ueshiba, il consiste à utiliser la force et l’énergie de l’adversaire en la retournant contre lui pour désamorcer son attaque. Un ensemble de techniques de projection et d’immobilisation, sans coups portés ni combats, qui charme par sa fluidité et ses enchaînements chorégraphiques.

2. Ça convient à tout-e-s
Puisqu’on utilise la force physique de son adversaire, on n’a pas besoin d’être très puissant et musclé. Beaucoup débutent entre 30 et 40 ans. Comme l’apprentissage est progressif, il convient quel que soit l’âge, les capacités physiques ou le passé sportif de chacun. L’essentiel  c’est d’avoir envie de s’investir.

3. C’est bon pour la ligne
On passe son temps à se déplacer, à tomber et à se relever. On se dépense autant que lors d’un jogging, même si ce n’est pas la motivation première. Tous les muscles sont sollicités, le haut du corps lors des saisies (quand on utilise ses bras comme des sabres pour parer l’adversaire), les abdominaux, les cuisses et les fessiers (quand on chute et quand on se relève). Après quelques mois de pratique, on se sent plus tonique, plus souple, on a plus de souffle et une meilleure coordination. Mais on ressent bien avant un regain d’énergie et de bonnes sensations.

4. Ça décrasse l’esprit
Lors de l’entraînement, on évacue les tensions et le stress accumulés dans la journée. La répétition des techniques, la recherche du mouvement juste et de la fluidité, la confrontation avec des partenaires d’âge, de sexe, de corpulence et de niveau technique différents développent la concentration, les capacités d’adaptation et d’anticipation, la persévérance. Pour réussir face à un adversaire qui ne se laisse pas faire, il faut une bonne harmonie corps-esprit. Au début, on tâtonne, mais à mesure que l’on progresse, on prend de l’assurance et on se sent plus fort. À la clé, plus de confiance en soi, un désir de perfectionnement et une meilleure gestion du stress, utiles aussi dans la vie courante.

5. C’est ludique
On découvre le rituel de courtoisie et de respect qui préside à l’esprit du budo (saluer le dojo, le professeur et ses voisins de tatami, plier sa tenue). On mémorise le nom des rôles (uke, celui qui attaque, tori, celui qui défend) et des techniques en japonais (comme l’irimi, un mouvement d’entrée en spirale, qui permet d’aborder l’adversaire).

On pratique en kimono et pieds nus. Pour les premières séances, un pantalon de jogging et un t-shirt suffisent.

Il ne vous reste donc plus qu’à venir essayer.